94 0
Président du CNC. Dominique Boutonnat, condamné à trois ans de prison dont un ferme pour agression sexuelle
Le Président du CNC condamné pour agression sexuelle : une décision judiciaire lourde de sens Le tribunal correctionnel de Nanterre a rendu son verdict vendredi dernier dans l'affaire opposant Dominique Boutonnat, président du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), à son filleul, l'accusant d'agression sexuelle survenue lors d'un séjour en Grèce en août 2020. Contexte de l'affaire - Dominique Boutonnat a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, pour des actes qualifiés d'agression sexuelle par le tribunal. - Les faits remontent à une soirée alcoolisée en Grèce, où il aurait exercé une forme d'emprise sur son filleul, alors âgé de 19 ans. - Le tribunal a jugé la version du plaignant plus crédible, soulignant l'ascendant moral que Boutonnat exerçait sur lui. Réaction et conséquences - Suite à sa condamnation, Dominique Boutonnat a immédiatement quitté ses fonctions à la présidence du CNC. - Il a annoncé son intention de faire appel, réaffirmant son innocence malgré la décision du tribunal. - Le ministère de la Culture a confié l'intérim de la présidence du CNC à Olivier Henrard, son directeur général délégué. Réactions et implications - Caroline Toby, avocate de la victime, a salué cette décision comme une reconnaissance de l'abus d'autorité et de l'emprise dans les cas d'agression sexuelle. - L'affaire a suscité de vives réactions, notamment dans le secteur cinématographique, avec des appels à la démission de Boutonnat dès sa mise en examen en février 2021. Contexte et antécédents - Malgré sa mise en examen, Dominique Boutonnat avait été maintenu à son poste par l'exécutif jusqu'en juillet 2022, ce qui avait provoqué des critiques et des appels à sa destitution. - Des organisations telles que la CGT-Spectacle et le Collectif 50/50 avaient vivement réagi à cette reconduction, soulignant les enjeux de parité et d'éthique dans l'industrie cinématographique. Conclusion La condamnation de Dominique Boutonnat marque une étape significative dans la lutte contre les violences sexuelles et l'abus d'autorité. Elle souligne également les défis persistants liés à la culture de l'impunité dans certains milieux professionnels. L'appel annoncé par Boutonnat promet de prolonger cette affaire et d'attirer encore l'attention sur les questions de justice et de responsabilité au sein des institutions. Pour lire l'article complet, veuillez vous référer au site du [Monde](https://www.lemonde.fr).
*L'éspace des commentaires ne nécessite pas d'inscription.
Veillez à rester courtois