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Controverse à Vitry-sur-Seine : Un projet de construction critiqué pour un prétendu "écocide"
Un projet de construction dans la Résidence des Tilleuls à Vitry-sur-Seine, géré par le bailleur ICF Habitat la Sablière, suscite la controverse en raison de l'abattage prévu de plusieurs dizaines de tilleuls. Selon le président de l'amicale des locataires, Daniel Rivière, qui réside dans la communauté depuis 1971, cette opération est qualifiée d'"écocide" par le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA). Le GNSA, sollicité par des habitants inquiets, a lancé une pétition dénonçant cet "écocide" à la Résidence des Tilleuls. La pétition, signée par près de 1155 personnes au 08 decembre , appelle à mettre fin à ce qui est décrit comme "l'un des plus importants écocides de l'année à Vitry-sur-Seine". Les défenseurs des arbres s'inquiètent particulièrement de la perte de plusieurs dizaines d'arbres en bonne santé pour faire place à ce projet de construction. Le président de l'amicale des locataires, Daniel Rivière, exprime son inquiétude quant à l'impact de cette opération sur la nature même de la résidence, soulignant que l'abattage massif des arbres remet en question l'appellation même de "Résidence des Tilleuls". Il estime que le projet en cours va à l'encontre de l'identité historique de la communauté. La porte-parole et créatrice de la déclinaison locale du GNSA, Luce Piton, souligne que les arbres abattus étaient en pleine santé, ce qui intensifie les préoccupations quant à la justification de cet acte. La mobilisation des habitants, soutenue par la pétition du GNSA, met en lumière la préoccupation croissante face aux projets de construction qui entraînent des pertes significatives d'espaces verts et d'arbres, contribuant ainsi à la dégradation de l'environnement local. Le bailleur ICF Habitat la Sablière a répondu aux préoccupations en indiquant que 58 arbres seraient replantés pour compenser ceux qui seront abattus. Cependant, cette réponse n'a pas apaisé les défenseurs des arbres et les membres de l'amicale des locataires, qui considèrent toujours l'opération comme une menace significative pour l'écosystème local. Cette controverse souligne le délicat équilibre entre le développement urbain et la préservation de l'environnement, mettant en lumière la nécessité d'un dialogue entre les autorités, les bailleurs et les résidents pour parvenir à des solutions durables qui respectent à la fois les besoins de développement et la protection de la nature.
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